La genèse de l'AIEMPR apparaît comme un champ privilégié pour éclairer les relations entre le Vatican et la psychanalyse. L'hypothèse de ce travail est que la naissance de l’association est enrichissante pour une meilleure compréhension des dynamiques de la rencontre entre la psychanalyse et la foi chrétienne. Le sujet abordé concerne plus précisément les relations entre la psychanalyse freudienne et l’Eglise catholique romaine (Vatican, Magistère) entre les années 1920 et 1970. Ce fut le travail des fondateurs de l’association de défendre un espace de rencontre « sans compromis » (Maryse Choisy) et de créer une telle plate-forme de rencontre dans un contexte difficile.