Cette reprise des travaux du congrès propose de relier la question de la dévoration à celle de la subjectivation : l’entrée en contact avec soi et avec le monde ne pourrait se faire qu’en traversant la menace d’être dévoré par l’objet, et par la pulsion réveillée à ce contact. Diverses issues de ce conflit oral primitif sont décrites. Les logiques de l’Eucharistie sont également reliées à ce conflit, et à la possibilité de le symboliser. Pour terminer, ce texte s’interroge sur la façon de donner sa juste place à une faim de relation propre à soutenir le sentiment d’exister.