Ce travail entend élucider la vision de l’homme de la psychanalyse, autour de trois principes : le droit au sens, le droit au fantasme, et le droit à un correspondant humain. Il explore ensuite les règles de fonctionnement concrètes que se donne la psychothérapie psychanalytique. Cette réflexion tire sa nécessité de l’exigence d’un espace tiers régulateur entre le psychothérapeute et son patient.
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Cette reprise des travaux du congrès propose de relier la question de la dévoration à celle de la subjectivation : l’entrée en contact avec soi et avec le monde ne pourrait se faire qu’en traversant la menace d’être dévoré par l’objet, et par la pulsion réveillée à ce contact. Diverses issues de ce conflit oral primitif sont décrites. Les logiques de l’Eucharistie sont également reliées à ce conflit, et à la possibilité de le symboliser. Pour terminer, ce texte s’interroge sur la façon de donner sa juste place à une faim de relation propre à soutenir le sentiment d’exister.
Ce travail étudie la façon dont le psychodrame analytique peut fonctionner dans le traitement d’expériences traumatiques. Pour ce faire, il reprend la conception aristotélicienne de la catharsis, et l’utilise pour interpréter le fonctionnement d’un groupe de psychodrame de cinq garçons de 11-12 ans. Cela permet de repérer la façon dont les processus de liaison fantasmatique peuvent se reformer par delà les contrecoups du traumatisme. On constate également que la reconstitution d’une trame symbolique passe par la mobilisation des relations d’alliance significatives. Pour conclure, ce travail propose de rattacher les conjonctures traumatiques à un « drame commun » organisé autour de la confrontation à la violence paternelle.
Cette enquête psychanalytique s’attache à décrire le fonctionnement de la croyance en analysant la crise initiatique traversée par S. Freud entre 1895 et 1901. Il apparaît ainsi que la question de la croyance est déclenchée et vectorisée par un mouvement de quête de l’origine. Cet essai tente de montrer en quoi les solutions trouvées par Freud (la « clé du fantasme », le « meurtre du père ») constituent une manière de répondre à une telle quête. Il s’agit ainsi de comprendre en quoi l’identité peut acquérir une consistance de par l’inscription dans une trame fantasmatique ; comment il est par ailleurs possible de garder à l’intérieur de soi des traces vivantes d’une filiation symbolique. Dans une continuité critique avec l’interprétation freudienne, cet essai entend proposer au final une compréhension de la croyance qui vaille indépendamment de la référence à un univers religieux particulier.
Si on envisage l’itinéraire corporel vécu par Freud, la bouche se présente comme le lieu de naissance de la psychanalyse. Lieu traumatique, qui remplit une fonction centrale dans l’univers onirique que Freud déploie dans L’Interprétation du rêve.
Dans le tournant qu’il situe à la base du « progrès » culturel, Freud postule un mouvement de décollement par rapport à l’oralité. Mouvement qui se donnera à voir dans l’écoute de l’Homme aux loups et qui coïncide avec l’écart que Lévi-Strauss établi entre une culture sauvage anthropophage et une occidentalisée « anthropémique ».
Viene qui motivata l’ipotesi di due diverse, integrate economie di salvezza : una basata sull’eucarestia, l’altra sulla lavanda dei piedi che viene presentata nel Vangelo di Giovanni con grande solennita’. Si ipotizza, in base a vari passi evangelici, una economia di salvezza che include anche Giuda e il Demonio e si sottolinea l’apporto concettuale della psicoanalisi di Melania Klein nella comprensione di come tematiche di scissione possano risolversi in tematiche di integrazione.
Il lavoro conduce un approfondito e dettagliato confronto tra il setting psicoanalitico e quello della terapia centrata sulla persona (terapia Rogersiana), con particolare riferimento ai concetti di transfert, controtransfert, empatia e congruenza
Il lavoro presenta e descrive due psicoterapie di emergenza in due casi di paralisi isterica ( tra cui un’afasia totale ) in ragazze in eta’ evolutiva. La terapia e’ stata condotta secondo l’approccio Rogersiano basato sull’empatia e la congruenza e quello relazionale sistemico.
Il lavoro descrive una tecnica di intervento psicoterapeutico basato sull’uso della metafora e dell’immaginario. Si descrive, con vari esempi, come tale approccio riesca a mettere rapidamente ed efficacemente il soggetto in contatto con vissuti regressivi profondi.