La vie religieuse se structure en communautés de frères ou de soeurs ayant pour objectif suivre Jésus Christ, chaste, pauvre et obéissant jusqu’à la mort et la mort en croix. Leurs membres peuvent être de bonnes personnes, bien intentionnées et même des saints(es). Mais lorsqu’ils se réunissent pour vivre en communauté les problèmes de relations inter-communautaires surgissent qui endommagent les liens et perturbent leurs membres. Ces problèmes se convertissent trop souvent en situations violentes, ou bien ils les déclenchent.
En el recorrido de este trabajo transitamos algunas perspectivas de las patologías de la anorexia y sus prácticas rituales, como las del ayuno. En el lenguaje cotidiano persisten las huellas de aquello que ha sufrido escisiones y represiones sucesivas. Creencias, mitos y su sentido, confluyen para crear estereotipos. Rescatamos en la historia (siglo XIX y mitad del siglo XX) un momento clave en el cual la medicina intenta un saber riguroso sobre lo que ocurre en interior y exterior del cuerpo femenino y su misterio: lánguidas y esmirriadas…¿son santas, brujas o poseídas?. Es el momento en el cual el discurso religioso pierde hegemonía frente al discurso médico. Desde la literatura, también hallamos en los cuentos infantiles, mencionados en el trabajo, una forma de reencuentro con las 18 pulsiones, entre ellas la pulsión oral. Consideramos que la oralidad es el camino privilegiado para incorporar el mundo, salir de la simbiosis materna y comenzar la construcción de la individualidad. La ambivalencia puede llevar al desarrollo de personalidades frágiles. En la anorexia-bulimia destacamos la organización pulsional oral y sus diferentes destinos. La castración simbólica alcanza a la pulsión oral poniéndole coto. El ayuno litúrgico implica el orden simbólico. La anorexia, en cambio se entrega a la desmesura. La enfermedad muestra los signos del amor y su falta. En la vida de Santa Catalina de Siena investigamos un ensamble de ayuno litúrgico y síntoma anoréxico.
El objetivo de este trabajo es el estudio e investigación del poder de la palabra en la cura desde el psicoanálisis y la religión. La palabra, el lenguaje y su poder movilizan y despiertan pasiones. La pasión es universal, sin ella la religión, la historia, el arte, la novela, no existirían. Freud refiere a lo oral como la primera fase de la evolución libidinosa, junto al placer sexual ligado a la misma. Deseo y satisfacción quedarán enmarcados para siempre por esta primera experiencia cargada de múltiples significaciones, por ejemplo: comerser comido. El odio, en la oralidad sádica-canibalística surgirá como hostilidad y deseo de destruir al objeto de amor, temor y fantasías de ser devorado por la madre, que denotan la ambivalencia y su dualidad pulsional. Estructuras primordiales donde el deseo materno sobre el niño marcará en la identificación primaria, una búsqueda de amor incondicional. La lengua materna será un registro único e imperdible a través de toda la vida. La palabra, su sentido y vivencias constituyen lo originario donde la triada y su ley, a través del padre, permitirán que el niño abandone su goce incestuoso e intente sublimar sus pulsiones. La escucha y palabra del analista irán descubriendo ambivalencias, desequilibrios, fragilidades donde la transferencia y la subjetividad del analista, confrontado con su propio inconsciente, posibilitarán la prosecución del tratamiento y el intento de cura. Desde la religión cristiana sabemos que Jesús otorgó un poder a la palabra transmitida a sus discípulos y reflejada en los evangelios. Cuando Jesús apareció en escena, se encontró marginado de la estructura de poder, pues no era ni pobre, ni rico, ni romano, ni tampoco miembro de la jerarquía religiosa, pero era un verdadero 18 “lider”. Su presencia y su palabra contenían un poder especial: su convicción. Algunos de los evangelios de Lucas, Marcos, y Juan, mencionados en el trabajo, lo atestiguan.
L’interrogation que manifeste le thème de ce Congrès nous ouvre le chemin pour nous rapprocher de la sagesse qui provient des religions, puisque leur connaissance constitue un acte incontournable, non seulement à partir de chaque discours religieux en particulier, mais aussi, à partir d’une ample compréhension de son lien avec la violence, dans les expressions qui montrent la souffrance de l’être humain.
Notre travail aborde cette destructivité depuis plusieurs versants. Il associe la religion à la conflictualité de la constitution humaine. De par sa propre nature, l'homme est un être destructif car, aussi bien individuellement que socialement, il est composé de diverses sous-structures qui nécessitent un long et laborieux travail pour trouver un équilibre entre elles, étant exposé à tout type de conflits dont beaucoup sont destructifs.
L'homme ne naît pas homme
C'est dans les écrits du pape Jean-Paul II que nous pouvons le mieux appréhender la place qu'il réserve aux femmes et en contrepoint celle qu'il attribue aux hommes. La lettre apostolique sur la vocation et la dignité de la femme "Mulieris dignitatem" (1988) apporte des propos nouveaux concernant la relation entre femmes et hommes. C'est la première fois qu'un pape parle d'"égalité essentielle" et de "parfaite réciprocité" entre eux. C'est ainsi qu'Eve n'est plus considérée comme l'aide d'Adam, mais qu'il est dit qu'il s'agit d'une aide réciproque. De même, la soumission des femmes dans l'épître aux Ephésiens devient une soumission non plus "unilatérale, mais bien réciproque". Cette nouvelle vision balaie la pensée des papes précédents sur la sujétion des femmes et leur infériorité congénitale. En ce sens, Jean-Paul II a pu être qualifié de "féministe".
La “disparition” forcée de personnes constitue une importante violation des droits humains. Pratiquée à large échelle pour terroriser des groupes impliqués dans des conflits politiques ou militaires, elle consiste en l’arrestation arbitraire, la séquestration, la torture, et le plus souvent l’assassinat de personnes dont la dépouille ne sera jamais restituée aux proches, ce qui permet de nier le crime. Outre les questions juridiques qu’elle pose, cette pratique barbare interroge les cliniciens aux prises avec les proches des “disparus” : les répercussions de ces actes creusent de profondes séquelles psychiques. Or, même si la souffrance engendrée ressort bien de la destructivité humaine, on peut se demander si elle ne relève pas davantage de ce que certains psychanalystes appellent les “deuils spéciaux” — que du traumatisme. Envisagée sous cet angle, la clinique du mal déborderait celle du trauma. Mais en tant qu’elle constitue une violation perverse du pacte social et symbolique que constitue universellement la ritualité funéraire, la “disparition” forcée de personnes pose également problème sur le plan anthropologique. L’on tentera de montrer que la prise en compte de l’interdit du cannibalisme sauvage comme prohibition majeure, au même titre que le meurtre et l’inceste, permet d’éclairer la compréhension que nous avons de la violation d’un droit humain fondamental, compris comme figure du mal dans notre monde contemporain.
L'herméneutique du soi proposée par Paul Ricoeur dans les années quatre vingt-dix fait une large place au récit autobiographique. Elle place ainsi au coeur de la constitution de l'identité personnelle la capacité de faire retour sur soi en termes narratifs. Abordée sous l'angle non seulement de la permanence d'un noyau substantiel -la mêmeté- mais également de celle impliquée dans l'acte de tenir parole -l'ipséité- l'identité est ici conçue comme étant narrative. Seul un sujet capable de se raconter serait ainsi capable du maintien de soi dans la parole donnée. Or, confrontée à l'hypothèse de l'inconscient, cette conception narrative de l'identité fait problème: que ce soit au niveau anthropologique et métapsychologique d'une part, ou au niveau de la méthode et de la clinique psychanalytique d'autre part, le récit autobiographique ne saurait rendre compte de la dimension inconsciente de l'expérience. Elle ne peut en ce sens constituer un concept directeur dans le champ théorico-clinique ouvert par Freud.